Tamina Beausoleil

dessin, feutre et collage

Tamina Beausoleil

Tamina Beausoleil est née en 1971, vit et travaille à Arcueil (94). Elle est diplômée d’un master en Art et Lettres (Université d’ Aix/Marseille). Elle pratique le dessin, la photo et le collage, a participé à de nombreuses expositions collectives, à Paris, en Province et à l’étranger.
2017 :
– SALO V : Salon du dessin érotique, Paris (juin)
– Salopes ! Et autres noms d’oiselles…, Espace Malherbes de la Sorbonne, Paris 17°
– On ne dormira jamais, Galerie de la Voûte, Paris 12°
2016 :
– « L’oeil du Collectionneur » Collection J+ C Mairet, MAMCS de Strasbourg
– Manifestation d’art contemporain Dunoise, Saint-Sulpice le danois, Association l’INSU (24)
– 3 femmes en chahutocratie, Atelier Gustave Paris 14°
– Salo IV salon du dessin érotique, 24Beaubourg Paris 1°
– Salopes ! Et autres noms d’oiselles…, Université Libre de Bruxelles
– Pas si love, Galerie Bertrand Gillig Strasbourg
2015 :
– Formats Raisin, MAC Artèum, Aix-en Provence
– Intimenta, Galerie Porte Avion, Marseille
– Intimenta, Galerie Une poussière dans l’oeil, Lille-
2014 :
– Femmes sauvages, Paris Macadam – Les Arcavals, Paris 18°
– Le deuxième sexe, Espace d’art Les Salaisons – Romainville (93)
– Solidaire, Espace d’art Les Salaisons – Romainville (93)
– Salo III, Espace d’art Les Salaisons – Romainville (93)
– Femme(s), Artyfact Galerie, Paris 18°

 

Mon travail explore la représentation du vivant dans ce qu’il a de cru, de poétique ou de paradoxal. Je joue avec les différents champs sémantiques de la corporéïté, créant des décalages de langage, des jeux de mots et des subtilités de sens, ainsi qu’avec les stéréotypes liés aux genres.

J’investis ici les toilettes du collège pour créer in situ un immense Nuage en pantalon, en le dessinant au feutre sur du papier découpé et collé sur tous les murs. J’invite les visiteurs à participer à cette oeuvre, et leur propose ainsi de renouer avec la tradition des graffitis obscènes que l’on trouve encore aujourd’hui sur les murs des espaces publics, tout en redonnant à ces signes de la poésie et de la beauté. L’aspect collectif et assumé de ce geste viendra contredire la pratique furtive qu’elle revêt habituellement et questionnera la honte et le rire que provoque toute représentation du sexe, comme l’a si bien incarnée la déesse Baùbo dans le mythe grec des Mystères d’Eleusis.