Dans mon travail, il me tient à coeur de retranscrire le quotidien en isolant des moments, des impressions ou des lieux. Je photographie quotidiennement les objets / les lieux sur lesquels se portent mon attention à répétition. A partir des photographies, une distance se crée avec le sujet, je m’efforce à rendre tangible l’espace plastique ainsi singularisé.

J’ai composé mon travail sur le métro comme une série de fragments. Chaque fragment est unique et est un témoin du lieu dont il est extrait. Juxtaposer ces témoins est une façon de les confronter, de les faire cohabiter pour recomposer le réel à partir de ces fragments comme les pièces d’un puzzle.