Sandrine Rondard

Sandrine Rondard

 

Après une adolescence en Egypte et un bac scientifique au Caire, Sandrine Rondard intègre l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon à la fin des années 80 où elle développe une pratique de la peinture. Elle entre ensuite à l’École Nationale d’Art de Cergy pour se diriger vers la photo, la vidéo et le design graphique.
Après un DNSEP en vidéo, elle entame une carrière de graphiste et de directrice artistique dans l’édition, la presse artistique et le graphisme institutionnel. Aujourd’hui, elle se consacre totalement à la peinture qu’elle a repris depuis une quinzaine d’année et expose régulièrement, notamment à la Under Construction GalLery – Paris.

 

Au départ, il y a le vent sur un nuage, l’énergie d’une course enfantine, la grâce d’un geste, un reflet sur une route… Des instants fragiles dont la beauté est d’autant plus émouvante qu’elle est éphémère, « réduite » à l’instant.
L’objectif d’un smartphone, permet de conserver, photogramme après photogramme, la lumière, le mouvement de ces instants-images échappés du quotidien.
Moments du réel, qui deviennent, grâce à la peinture, un lieu de rencontre ou de tension entre la magie et le réel, la figuration et l’abstraction, la narration et la contemplation. Ce collège désaffecté m’a instantanément inspiré des images de cinéma…
Des fantômes comme les jumelles du film Shining, barrant le passage aux visiteurs…
Ou des nuages dans un plan large, comme un écho aux lumières de la ville s’étendant dans le lointain.