Nadège Dauvergne
Nadège Dauvergne est née en 1973, habite et travaille dans l’Oise. Après des études d’arts graphiques, Nadège Dauvergne se dirige vers les beaux-arts à Reims. Elle enseigne actuellement le dessin et la peinture tout en développant son propre langage artistique dans la rue, les salons et en galeries. Une partie de son travail est urbain où elle investit les murs et les surfaces que la rue lui offre. elle y applique des figures peintes à la bombe aérosol sur kraft brun, réalisées avant en atelier.
« Ce qui m’intéresse dans cet espace qu’est la ville c’est de créer des trompe-l’œil, provoquant la surprise du passant croyant, l’espace d’une seconde, voir une figure réelle. Afin de réaliser cet effet, mes figures, humaines ou animales, sont reproduites à taille réelle et avec une facture réaliste. »
« STREET ART ET GRAFFITI/ Artistes d’exception en France » de Claire Champenois. Ed Du Layeur 2018.
« PIRATES! / L’art du détournement culturel » de Sophie Pujas. Ed Tana 2017.
« PARIS STREET ART » de Claude Degoutte. Ed Omniscience 2016.
Site Internet
http://ndauvergne.blogspot.com/
Je travaille actuellement sur un projet d’art urbain nommé « Exodus », dont le thème traite de la place de la faune sauvage de plus en plus présente dans les milieux urbains. Réaliser des collages à taille réelle de ces animaux permet de créer un effet de trompe-l’œil. L’idée étant de proposer une simulation de leur présence en ville et ainsi voir l’effet que cela produit sur nous. Il est maintenant notoire que certains animaux quittent leur berceau originel qu’est la campagne pour trouver refuge en ville. Renards à Paris, sangliers à Berlin, l’exemple d’Amsterdam n’est pas unique : la biodiversité y est plus riche qu’à la campagne alentours. Il semblerait que la politique des villes sur la valorisation des espaces verts, la création de corridors écologiques et la suppression des pesticides crée de meilleures conditions de vie pour ces animaux. Se posera bientôt la question de la cohabitation ?