Étienne de Bary
J’ai reçu un enseignement très académique, et l’ai été formé au graphisme et au design dans diverses écoles avant d’entrer aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier d’Olivier Debré en 1982.
J’ai eu une petite carrière de jeune artiste avec une peinture minimaliste et contemplative, qui a pris fin dans les années 90.
A ce moment là je me suis tourné vers des recherches plus introspectives, utilisant différentes techniques, qui ont accompagné ma psychanalyse, et j’ai cessé à peu prés complètement de proposer mon travail aux galerie et aux institutions.
Vers 2015 j’ai eu plusieurs expositions organisées par Evelyne Heno, dans sa galerie et en institution.
De façon assez soudaine j’ai pu participer plus activement à la vie sociale et à l’économie du monde, à la fois comme enseignant et comme peintre.
Site Internet
https://www.instagram.com/etiennedebary/
Que cherchons nous, tous ?
Dans les maternités on enseigne aux parents le peau-à-peau. On enseigne aux jeunes parents comment l’amour se transmet par la peau, et combien cet amour est vital pour leur enfant.
Devenus adultes, dans toutes nos activités, nous cherchons une reconnaissance, une gratification, une caresse.
Il y a des nus dérangeants, des nus pudiques, des nus sombres ou ensoleillés. Tous nous apportent une consolation.
Une peinture commence toujours par un dessin. Dans la technique de glacis, que Léonard a mise-au-point, on met-en-œuvre des résines naturelles à la térébenthine pour les tons saturés, et, alternativement, la dé- trempe pour les lumières. Je crayonne volontiers dans les lumières tout le long du travail, pour garder le mordant du crayon.
Mes peintures sont des caresses. Parfois ce sont des caresses mordantes.