Massano+Carrozzino

plasticien, photographie

 

José Manuel Massano

En 1986, après l’école d’arts appliqués de Périgny sur Yerres, il entre aux Beaux-Arts de Paris, puis complète sa formation dans les ateliers de peintres, sculpteurs, dessinateurs, et graveurs. En 1988, Il réalise ses premières interventions à Paris sur l’idée de lien social, du passage entre espace individuel et collectif. En 2000, il débute une série de dessins s’appuyant sur une traduction de la pensée numérique. Il reprend ses codes fondamentaux où le 0 et le 1 se transforment en des synonymes symboliques, de l’infini O, et du monde fini I, unités et relations mises au service de la découverte de nouvelles formes, composantes d’un nouvel univers. Dans cette réflexion le devenir du corps et de l’environnement prennent une place prépondérante dans toutes les disciplines qu’il aborde : sculpture, peinture, dessin, images numériques, interventions…

Paolo Carrozzino

Né le 18 novembre 1967 à Montevideo, Uruguay. Architecte formé à l’Ecole d’Architecture de Paris Belleville, vit et travaille à Paris depuis 1974. Pratique la photographie en autodidacte depuis 1987.
Considère la photographie comme un prolongement naturel de la pratique architecturale (perception de l’espace, composition, lumière). Plus particulièrement la photographie «de rue» qui est non seulement une gymnastique visuelle, mais une occasion de prendre le temps, au sens propre comme au figuré.
– Prendre le temps d’aller dans des lieux, de se rendre disponible au paysage
– Essayer de capturer quelques instants, les attraper, «prendre» le temps.
En revanche, il aborde le portrait, négocié, comme un exercice situé entre le modelage et un éventuel sport de combat… Depuis 2018, il se concentre principalement sur la pratique du portrait.

 

Cette proposition est issue d’un dialogue entre José Manuel Massano, Paolo Carrozzino et le site de l’ancien Collège Pierre Curie.
Nous choisissons d’accorder nos démarches dans une complémentarité de sens et de l’intégrer au bâtiment.
Le choix du dispositif qui réunit nos élans, invite à suivre les regards associés de deux créateurs vers un point de vue intérieur propre à l’architecture, mais le site qu’est cette école s’ouvre également sur un point de vue urbain, extérieur.
La lumière traverse le cellophane, colore l’intérieur, cadre, oriente vers la perception d’un espace autre, celui d’un regard photographique porté par un architecte.
Le dispositif est un générateur d’images qui par l’interaction entre un public, un plasticien et un photographe prolonge une œuvre et génère d’autres images, qui s’ouvriront sur une autre exposition.