Mes scènes en images de synthèse cherchent une esthétiques photographiques réalistes, sans cependant, cacher leur nature numérique.
Elles sont aussi une critique virulente de notre futur ou chaque lieu, personne et propriétaire d’animaux sera ne mesure d’exercer une censure sur l’utilisation d’images les montrant.
L’esthétique des jeux vidéo est ainsi détournée et pervertie pour mieux mettre en valeur les relations des êtres humains avec leur environnement.
Le format, par son aspect cinématographique, et le tirage sur papier de grand format, collé, agrafé ou punaisé accentue la virulence de la dénonciation, en s’appropriant les codes de la publicité sauvage.
Je m’approprie des extraits de texte empruntés à Jeff Wall (exposition au MUDAM, Luxembourg): 
«Tout comme le très grand format du tirage……. Au contraire, le format accentue la présence physique de l’image et donne toute son intensité dramatique aux gestes, regards, microdétails et attitudes qui font basculer le sens de la scène et donnent corps au malaise lié à la situation, sans donner dans l’ostentatoire.»
«Les visions, dans leurs diversités, ne manquent pas d’éléments perturbateurs, elles contiennent des tensions, des énigmes et une violence latente.»
 «Les artistes qui produisent des images n’ont cesse d’essayer de produire des tableaux, plus que d’exprimer ce que nous sommes ou de vouloir changer le monde ou de le décrire tel qu’il est.»